Pierre Morvilliers

auteur

 

Livre d’or

« Ne m’attends pas,  mange pendant que c’est chaud »

 « Ce recueil de nouvelles ressemble à une étrange promenade d’humains solitaires dans une forêt malicieuse. En quête de sens, de rêveries ou d’un soupçon de fantaisie, ils empruntent des chemins de traverse pour ne pas se perdre sous les hautes futaies de l’inutile. L’humour, la désinvolture et le cynisme se mêlent à l’humanité et à la gravité de leurs sentiments. 

D’un scalpel fort aiguisé, l’auteur ne se contente pas de repérer les quelques travers de notre espèce, par sa belle écriture poétique et imagée, sous le couvert de dialogues qui vont à l’essentiel et de descriptions ciselées, il nous fait pénétrer dans un monde parallèle ou tristement réel, magique et intemporel.

Le lecteur aspiré y retrouve des lueurs d’enfance, des rêves, des illusions, mais aussi des réponses aux angoisses de vie.

Réel plaisir de lire et de s’extraire… Comment ne pas poursuivre la promenade… »

Jean-François Rottier, février 2019

 

« Aller sans retour pour Tanger »

 

« Superbe lecture dont on ne ressort pas indemne. On suit le (les) héros avec une avidité mêlée d'inquiétude. Les scènes d'une sexualité violente alternent avec des références littéraires et la description d'un pays que l'auteur aime de façon évidente.

Ainsi à la fois bercé et bousculé on rêve d'un repos qui n'arrivera que dans les pensées une fois le livre refermé.

Et quelle connaissance de la culture du Maghreb !

Un grand merci, Pierre Morvilliers, pour ce voyage qui ne peut être qu'initiatique. »

Alain Combet, 22.02.2011

 

« Je suis époustouflé du style qui est réellement d’une littérature imagée et colorée. Il y a là un véritable recueil de voyage au travers duquel je me suis délecté. Bien sûr, les scènes érotiques m’ont enflammé, parfois choqué, mais au bon sens du terme. J’ai été conquis par ces descriptions qui, loin de lasser comme du Balzac avec ses phrases interminables, se coupent et se ponctuent de bribes de phrases couleur d’ocre et de vert émeraude, et ce bleu profond qui ressemble à une toile de Van Gogh. »

Robert Pijoan, 15.09.2010

 

« Roman magnifique. Je suis ébloui et à titre personnel ému. Style très beau. J’ai appris beaucoup avec le regard de l’auteur sur un pays qui souffre en silence face à notre empathie condescendante. »

Philippe R., 15.09.2010

 

« Par un pluvieux et mélancolique après midi de février, j’ai ouvert mes yeux sur les mots de ce livre reçu le matin même par la poste … et, comme par miracle, en quelques phrases, tous mes sens se sont éveillés à la poursuite de ce voyage dans un pays et dans une passion. Il était 4h30 du matin quand j’ai lu ce mot " fin " qui m’arrachait comme un cri de douleur de devoir " retomber sur terre " … ma petite terre de tous les jours !

L’histoire est fascinante et nous entraîne dans les profondeurs et les extravagances de la passion tout en traversant un pays comme dans un film, avec les odeurs en plus …

L’écriture est magnifique et virevolte entre douceur et violence avec une richesse et une justesse dans le choix des mots … une fluidité qui fait de la lecture de cette histoire une réelle aventure littéraire … de celles dont on se sent grandi, plus intelligent, plus dense !

Bravo … à quand le suivant ? »

Jacqueline Bareille, 04.03.2010     

 

« Je viens de terminer la lecture de ce livre..... j’ai été comme happé... difficile de s'en détacher... l'écriture est belle, riche, dense, troublante à certains endroits, violente à d'autres...

Violence et érotisme, quelque chose d'inéluctable s'inscrit dès le début du livre et en même temps, rien n'est vraiment révélé totalement... Il y a du mystère et ce mystère est encore inscrit dans le mot fin... cette fin qui vous laisse sur votre faim, celle de poursuivre, de dire et de penser que ce n'est pas fini, que la vie n'a pas quitté Sébastien... que la rédemption peut encore toucher ces deux êtres et les révéler à leur puissance de vie comme tous ceux qu'ils côtoient et qui en rêvent.

Bravo! C'est magnifique! Il y a une vraie place pour ce livre d'une grande et exceptionnelle qualité.

Qualité d'écriture, qualité dans le choix des mots et la richesse du vocabulaire, qualité dans les références, qualité dans l'exigence, le raffinement avec lequel il est construit. »

Jacky Canal, 02.03.2010

 

« Un roman tout à la fois torride et rafraîchissant. Un peu comme les récits de voyage qui vous marquent pour longtemps, c’est un de ces livres qui vous transportent du creux de l’hiver interminable jusqu’à des contrées étonnamment dépaysantes, ensoleillées... et brûlantes - dans tous les sens du terme.

Ce livre se lit d’un seul trait, on reste fasciné d’un bout à l’autre par cette quête insolite et saisissante, à l’écriture fluide, aux personnages attachants et aux nombreuses références littéraires ou historiques qui lui donnent toute sa profondeur. »

Philippe Dauzier, 27.02.2010

 

« J’ai passé la journée entière à lire attentivement Tanger. C'est un livre extraordinaire, une terrifiante descente aux Enfers. Tout y est remarquable. Quel style ! [L’éditeur a] eu du flair, ce livre est une pépite. Je ne connais pas l'auteur, mais c'est une vraie plume. Félicitations. »

Marie-France David-de Palacio, 23. 07. 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Qu’est-ce qui attache Sébastien à Azrur, jeune homme affable, qui sympathise immédiatement avec lui ? Quelle est cette force inconnue, invincible, qui soude le destin de ce Français de passage à Tanger, à celui qui prendra rapidement possession de tout son être ? Par quels mécanismes obscurs se rend-il complètement à lui, s’abandonnant totalement à sa volonté, à son corps, à sa violence Au point de le suivre partout, d’en devenir l’ombre, d’inscrire, déjà vaincu, ses pas dans les siens, au cours d’une errance marocaine s’enfonçant toujours plus au sud, en ces lieux où la perdition et l’absolue dilution de soi se font autant attirantes que redoutables?

C’est dans une écriture faite d’arabesques et d’échardes, de rondeurs et de crocs, que Pierre Morvilliers restitue, dans cet « Aller sans retour pour Tanger », la trajectoire, jusqu’à l’épuisement et la consomption, d’un jeune Français au Maroc, espace dont il devient, guidé par son paradoxal et ambigu amant, l’arpenteur piégé. De la quête de soi à sa disparition, de l’éblouissement aux ténèbres de ces passions qui vous égratignent et vous rongent, le romancier inscrit son personnage dans un mouvement que l’on comprend rapidement irréversible et fatalement tragique. Un roman soufflant, servi par des mots sachant se faire caresses et coups. »

 PB 09.11.2009